Le Centre Splénique : pourquoi votre activité professionnelle dépend de votre capacité à sentir ce qui est juste pour vous
Il y a, dans la vie d’une entrepreneure, une quantité infinie de décisions à prendre.
Certaines sont visibles – créer une offre, dire oui à une collaboration, revoir une stratégie, ajuster un prix – et d’autres sont tellement quotidiennes qu’on ne les remarque même plus : publier ou non, avancer ou ralentir, répondre maintenant ou plus tard, s’engager ou attendre.
Et au cœur de cette dynamique, il existe un mécanisme bien plus fin que le mental : la capacité à sentir. Une capacité instinctive, immédiate, souvent silencieuse, mais qui, lorsqu’elle est respectée, modifie profondément la manière dont on conduit notre activité.
C’est exactement la fonction du centre splénique en Design Humain.
Un centre souvent mal compris, parce qu’on le réduit trop vite à de “l’intuition”, alors qu’il s’agit en réalité d’un système très ancien, très précis, qui scanne le présent et informe instantanément de ce qui est sain, viable, correct pour nous… ou au contraire de ce qui nous expose à une baisse d’énergie, à un sur-engagement, à une direction qui ne nous convient pas.
Une intelligence instinctive, immédiate, profondément corporelle
Dans le Design Humain, le Splénique est lié à la survie.
Mais aujourd’hui, il ne s’agit plus de survie physique. Il s’agit de la survie énergétique – cette capacité à préserver notre vitalité, à ne pas nous épuiser dans des directions qui ne sont pas les nôtres, à sentir quand un projet nous porte réellement ou quand on est en train de se forcer.
Ce centre fonctionne uniquement dans l’instant : il n’analyse pas, il n’anticipe pas, il ne projette pas.
C’est un système sensoriel qui détecte de manière extrêmement subtile les signaux du présent.
Et c’est précisément ce qui le rend difficile à entendre lorsqu’on est habituée à penser, à analyser, à raisonner, à comparer, à faire “comme il faudrait”.
Beaucoup d’entrepreneures vivent une forme de confusion parce que leur mental domine leur espace intérieur, alors que le Splénique s’exprime uniquement dans un corps disponible, c’est-à-dire un corps qui n’est ni en résistance, ni en tension, ni en hypervigilance.
Lorsque le système nerveux est surchargé, les signaux spléniques deviennent quasiment imperceptibles, non pas parce qu’ils ne sont pas là, mais parce que le bruit interne les recouvre.
Les “peurs” spléniques : des signaux instinctifs, et pas des blocages
Chaque porte du Splénique contient une “peur”, mais ce mot porte souvent à confusion.
Dans le Splénique, ces peurs ne sont jamais des peurs mentales, émotionnelles ou irrationnelles. Ce sont des micro-alertes instinctives qui ont pour fonction de nous indiquer qu’un élément nécessite notre attention immédiate : notre rythme, la profondeur nécessaire avant d’avancer, une limite énergétique dépassée, un ancien schéma qui se rejoue, un engagement qui n’est pas adapté, un risque qui n’est pas aligné.
Lorsque le mental prend le relais, ces signaux se transforment en anxiété.
Lorsque le corps peut les vivre et les ressentir, ces signaux deviennent une ressource.
Par exemple :
- La peur de l’insuffisance (48) n’est pas une remise en question personnelle ; c’est un signal que vous avez besoin de consolider une compétence ou un fondement avant d’aller plus loin.
- La peur du futur (57) n’annonce pas un danger imaginaire ; elle signale simplement que le timing n’est pas juste, que vous tentez d’aller plus vite que ce que votre énergie peut réellement porter.
- La peur du passé (44) vous aide à reconnaître qu’un schéma familier, désaligné, est en train de se rejouer.
- La peur des responsabilités (50) signale qu’un engagement dépasse votre capacité actuelle, et que vous risquez de perdre votre stabilité.
- La peur de l’échec (32) invite à vérifier la viabilité énergétique d’un projet, avant d’investir davantage votre temps.
- La peur du temps ou de la mort (28) vous rappelle que votre énergie est précieuse, et que tout ne vaut pas l’investissement de votre vie.
- La peur de l’autorité (18) indique qu’il y a quelque chose à ajuster, corriger ou améliorer avant de continuer.
Dans l’entrepreneuriat, ces signaux sont précieux, car ils vous évitent de vous épuiser dans des directions qui ne sont pas les vôtres, vous aident à choisir des projets réellement pertinents, vous protègent contre les engagements toxiques, et vous permettent d’ajuster votre rythme sans vous perdre dans des « il faut » ou « je dois ».
Pourquoi le Splénique est un avantage concret… à condition d’être disponible
On sous-estime souvent à quel point une activité professionnelle repose sur la qualité de nos micro-décisions quotidiennes.
Et si ces décisions sont prises depuis le mental, la comparaison ou la pression, elles deviennent lourdes, instables, coûteuses énergétiquement.
A l’inverse, une décision prise dans l’écoute du splénique crée immédiatement un mouvement plus fluide. On le voit dans le corps : la respiration se relâche, la tension baisse, le choix devient simple, même si la logique n’est pas encore évidente (et elle l’est rarement).
C’est subtil.
Mais c’est exactement ce qui protège le développement de votre entreprise.
La véritable difficulté n’est pas de “faire confiance à son intuition”, mais de créer suffisamment de disponibilité intérieure pour entendre ce que votre corps essaie de vous dire.
Et cela demande :
- De ralentir,
- De créer des espaces de ressourcement,
- De cesser de vouloir tout rationaliser ou interpréter selon son histoire,
- Et de reconnaître que votre activité professionnelle avancera toujours mieux lorsque votre système nerveux est régulé — jamais lorsqu’il est saturé ou sous pression.
Votre entreprise avance à la vitesse de votre discernement corporel
Lorsque vous apprenez à écouter les signaux du Splénique – même ceux qui semblent insignifiants – vous cessez de vous perdre dans des stratégies qui ne vous correspondent pas, vous évitez les détours et pertes de temps (et d’argent) inutiles, et vous retrouvez votre précision naturelle dans vos choix.
Non pas parce que vous “faites mieux”, mais parce que vous cessez d’avancer contre vous-même.
Votre entreprise n’a pas besoin que vous forciez, ni que vous appliquiez des recettes toutes faites, ni que vous imitiez ce qui fonctionne ailleurs.
Elle a besoin que vous soyez présente à ce qui se passe en vous, là où les décisions justes émergent réellement.
Et lorsque vous commencez à honorer cette mécanique, quelque chose redevient simple :
- La cohérence revient,
- La clarté s’installe,
- Et vos actions deviennent beaucoup plus efficaces
… non pas parce qu’elles sont parfaites, mais parce qu’elles sont alignées sur ce que votre énergie peut réellement porter.
Et inévitablement ça a des conséquences bénéfiques à tous les niveaux ensuite.
Après cette lecture …
-
Quels signaux corporels avez-vous ignorés dernièrement dans votre activité, et comment ces signaux auraient-ils pu vous aider à éviter fatigue, confusion ou dispersion ?
-
Dans quelle décision actuelle avez-vous besoin d’écouter davantage votre perception instinctive plutôt que votre raisonnement mental ?
-
Qu’est-ce qui, dans votre rythme professionnel, deviendrait plus stable si vous respectiez davantage ce que votre corps ressent dans l’instant ?
Vous n’avez peut-être pas une autorité splénique, mais l’écoute de soi, du corps, des signaux (aussi subtils soient-ils) est la voie d’accès directe à votre sagesse intérieure.
« Le corps parle avant que l’esprit ne formule quoi que ce soit.
Encore faut-il être disponible pour l’entendre… »